Hélas !
Hélas ! Que vous le vouliez ou non, c'est comme ça : le compte à rebours a commencé pour Coccinelle. C'est pas plus mal, car il paraît que la coccinelle est une bestiole envahissante. Voyez ce reportage vidéo, absolument saisissant de réalisme glacé !
Donc, d'ici quelques jours, le mot "fin" viendra conclure la saga improbable de la coccinelle au pays des démocrates.
On vous prévient, les filles : ce sera pas la peine de couiner. Quand vous verrez écrit "fin", c'est vraiment que ce sera fini.
Vous avez été plus de trois mille à visiter ce site. Trois mille cinglé(e)s qui se sont plus ou moins amusé(e)s à nos facéties plus ou moins drôles.
Il est temps de vous dire - un peu - qui nous sommes.
Nous sommes quatre, toutes de sexe féminin, qui avons prêté nos prénoms - ou les noms que nous donnent nos amies - à cette étrange bestiole que nous avons nommée "Coccinelle" :
Coco, 27 ans, Ile-de-France
Cindy, 51 ans, Sud-Est
Nelly, 45 ans, Ouest
Léa, 38 ans, Ile-de-France
Bon bref, nous allons vous laisser vous amuser avec vos instances départementales MoDem - nous on pense que ça va vous occuper un bon moment - et nous, nous allons retourner à nos travaux de couture. Enfin, pour dire la vérité, on serait plutôt dans le style Desperate Housewives mais vous n'êtes pas obligées de le dire à nos maris. Ils seraient capables de trouver ça super chouette.
Ah bon, vous allez arrêter ? Ben évidemment qu'on va arrêter, vous êtes ouf ou quoi ? Vous n'imaginiez quand même pas qu'on allait indéfiniment nous consumer sur tous ces passionnants sujets. Non ! Franchement, sans façon. En plus, on s'en voudrait de décourager le petit commerce politique par nos persiflages en perturbant l'activité de cette délicieuse épicerie de quartier désuète et tellement charmante dont nous avons partagé un peu du quotidien.
Bon allez, pas de remords, pas de regrets, les filles.
Bises à toutes.
Horloge ! Dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : "Souviens-toi !"
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible ;
Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.
Trois mille six cents fois par heure la Seconde
Chuchote : Souviens-toi !- Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !
Remember! Souviens-toi ! Prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !
Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! C'est la loi,
Le jour décroît ; la nuit augmente ; souviens-toi !
La gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide,
Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encore vierge,
Où le Repentir même (oh! la dernière auberge !),
Où tout te dira : Meurs vieux lâche ! il est trop tard !
Charles Baudelaire (Les fleurs du mal)